Eric NIZARD, Président de L’INFORMATIQUE COMMUNICANTE (LIC) & de la FFSCN (Fédération Française des Sociétés de Conseil en Numérique) , et l’ensemble du bureau de la FFSCN, ont conçu et organisé la conférence « la sobriété numérique » le 18/09 sur la péniche «Le Paris ».
Cette conférence a été placée sur un haut niveau d’expertise et de vision globale du sujet grâce aux deux keynotes speakers Arnaud Gueguen du The Shift Project et Charles Joudon-Watteau de l’Arcep, et les acteurs du numérique qui s’y sont exprimés, animés et modérés avec pertinence et rythme par Ana Semedo de l’Institut G9+ en deux tables rondes.

Cet événement a répondu aux interrogations majeures des consultants et de leurs clients, la première d’entre elles étant que le Numérique est en train de constituer un problème de plus en plus important au regard des ressources énergétiques, du climat et de notre empreinte carbone collective, les réseaux sociaux, le multimédia, les objets connectés et l’IA étant des facteurs d’accélération de ce phénomène. En effet, Le numérique représente actuellement 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais celles-ci augmentent de 9% par an, selon un rapport du Shift Project. La sobriété numérique reste la seule démarche qui nous permettra d’en réduire l’ampleur. Tous les acteurs de la chaîne numérique sont concernés. Le cercle vicieux qui part de l’incitation à acheter + de ressources numériques et aboutit à la surconsommation de ces ressources devra faire place à un cercle vertueux, repartant de l’incitation à acheter mieux jusqu’à une consommation plus sobre.
Le sujet a été traité sous de multiples angles, de conviction, stratégique, économique, industriel, de souveraineté, de propriété et d’évolutivité.
La sobriété numérique se traduit par un ensemble de bonnes pratiques à adopter, parmi lesquelles :
– Faire prendre conscience de l’impact environnemental du numérique via la sensibilisation ;
– Limiter le renouvellement des appareils numériques ;
– Favoriser des usages numériques écologiquement vertueux ;
– Déployer des datacenters et des réseaux moins énergivores ;
– Limiter les stockages de données inutiles
– S’abstenir de lancer certains projets
– Promouvoir une stratégie numérique responsable …

Néanmoins il reste encore beaucoup de travail pour modéliser et mesurer les impacts positifs d’une démarche de sobriété numérique.

Cet événement sera suivi par d’autres actions. N’hésitez pas à prendre contact pour en savoir plus ou adhérer à la FFSCN : bureau@ffscn.org

Eric Nizard remercie tous les intervenants et les 12 partenaires sponsors de cet événement, qui, non seulement ont fait part de leurs expériences, efficaces ou non, mais encore se sont enrichies des réflexions que nous avons partagées ensemble.

  

   

  

       

 

          

 

 

 

 

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